L'Infanterie - Tome 4 du Commandant Bucquoy

Les uniformes du Premier Empire

Collection dirigé par Guy Devautour

Etat : Bon (jacquette de couverture un peu jaunie sur les bords, petites déchirures à plusieurs endroits)

Auteur : Commandant BUCQUOY

Résumé : L'Infanterie de ligne et de l'Infanterie légère

L'indépendance de notre Nation repose en grande partie sur la gloire, les conquêtes, le sublime mais aussi les misères dont les drapeaux de régiments d'Infanterie ortent témoignage.

De Moussais, près de Poitiers, en 732, où l'Infanterie franque bloque l'invasion sarrasine ; à Bouvines, en 1214, où les milices des communes de la Nation naissante repoussent une formidable coalition ; à la Marsaille, en 1693, où Catinat et les régiments d'Infanterie emportent dans leur élan, à la baïonnette, une éclatante victoire sur Eugène de Savoie, le plus grand capitaine de ce siècle ; à Denain, en 1712, la victoire de l'Infanterie par excellence offerte par Villars à Louis XIV ; à Fontenoy, en 1745 ; à Lawfeld, en 1747, où les fantassins poudrés et les petits marquis décident de magnifiques journées, préludes de celles de la campagne d'Amérique.

La vieille Armée de ligne à l'habit blanc permit d'assurer les premières victoires de la Révolution. Des sacrifices des soldats de l'An II, fanatiques de la liberté, naîtra un nouveau glaive que l'Empereur utilisera sur les champs de bataille où l'armée recueillera "la plus belle moisson de lauriers que l'Histoire ait eu à enregistrer" : à Ulm, Austerlitz, Iéna, Eylau, Friedland, Essling, Wagram, la Moskowa, Leipzig et Montmirail.

Le règlement très complet du 30 octobre 1786 définira l'habillement que l'Infanterie française portera pendant 26 ans, jusqu'en 1812. Seule la loi du 21 février 1793 imposera l'habit bleu inspiré de celui de la Garde Nationale. Maintenu par le Consulat, cet habit équipera jusqu'à la fin de l'Empire, ceux qui ont fait la France riche de Gloire : le grenadier aux parements rouges et revers blancs, le voltigeur au collet jonquille et le fusilier aux pompons divers sur le shako. Cet habit bleu impérial a vu se lever le soleil d'Austerlitz, entra avec Napoléon à Berlin, à Vienne, à Madrid et à Moscou. Au règlement de 1812, la capote, qui désormais constituera la tenue de campagne de l'armée française, complètera l'habit-vesste et le gilet de l'Armée nouvelle, levée pour la compagne de 1813 qui, à l'instar de la devise du 1er Régiment, ex-Picardie, fut "fidèle au passé, exemple pour l'avenir".

Série : Collection Bucquoy

Genre : Uniformes militaires  Editeur : Jacques Grancher Editeur

Date de sortie :  1979               Nb de pages : 294

Dimensions : 22,5 x 28,7 x 1,8 cm Présentation : Broché

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